http://www.myspace.com/duoud
Sortie : 2009
Style : Electro , World , Alternative , Fusion
Tracklist :
01. Johnny Guitar 04:17
02. Nude for Death 04:57
03. Missy Nouackshott 04:25
04. Genjiskan 04:21
05. Intros 01:12
06. Luthausore 04:53
07. Sable émouvant 04:19
08. Introm 01:09
09. Border Line 03:10
10. Must 04:06
11. Oud Art Corps 06:04
Lors de leur dernière œuvre commune « Sakat » Mehdi Haddab et Smadj mâchouillaient du qat à Sanaa en compagnie de musiciens yéménites. Trois ans plus tard nous les retrouvons au milieu d’un parking à se faire des échanges musclés et ludiques toujours sur fond de luths arabes libérés, de bouillonnements électroniques et de beats soutenus. Leur alchimie tient à une solide amitié et leur musique profite pleinement de leurs aventures individuelles. Ces dernières années Mehdi s’est principalement consacré à son groupe Speed Caravan, bientôt mis en orbite international, via une ressortie de l’album « Kalashnik Love » sur Realworld, le label de Peter Gabriel. Smadj a pour sa part multiplié les collaborations, avec des musiciens turcs comme Burhan Oçal mais aussi avec Erik Truffaz et Talvin Singh, un disque en compagnie de ces deux derniers est attendu au courant de l’année. Le oud est bien sûr toujours au centre de la problématique du duo et sans être malmené, l’instrument est poussé dans ses derniers retranchements et confronté aux univers les plus inattendus. Ainsi Ping Kong s’ouvre sur une reprise enlevée du thème du western J »ohnny Guitar », plonge dans un univers heavy metal pour « Genjiskan », frôle l’Afro Beat sur « Must » grâce à une adjonction de cuivres de Rico Gauthier de Faya Dub, ou apparaît dans son plus simple appareil lors de deux solos plein de grâce. Comme à leur habitude les duellistes chevronnés ont invité quelques francs tireurs habiles pour compléter leur histoire. Cyril Atef sorcier des cadences chez Bumcello, M ou Congopunq est venu dompter les fûts sur une poignée de morceaux et le turc Nuri Lekesizgöz, disparu depuis, a accompli ici l’une de ses dernières acrobaties avec les maillets de son qanoun. Côté chant, la diva mauritanienne Malouma a posé ses arabesques sur deux morceaux,et l’étonnant Bruno Ferrier, déjà repéré sur Speed Caravan a réussi un morceau de bravoure sur « Oud Art Corps » qui clôt l’album. L’air de rien et sans se prendre au sérieux DuOud repousse les limites esthétiques du vénérable instrument et est en train d’écrire quelques pages décisives de son histoire contemporaine.
par Benjamin MiNiMuM
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